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mercredi 27 février 2013

Infolettre PE du SE-Unsa n°19


Infolettre à destination des enseignants du 1er degré - Février 2013

 
Nouvelle définition des 108h : pour tous, dès 2013
Que chacun ne croie que ce qu’il voit est une sage attitude. La circulaire redéfinissant les 108h a été publiée auBO du 21 février. Elle abroge la circulaire de 2010 et ne fait pas mention du rythme hebdomadaire de l’école. Elle s’applique donc à tous à la rentrée prochaine.
 
Organisation de la semaine scolaire : des outils pour faire entendre la voix des enseignants
Ne pas laisser les autres décider sans nous, c’est tout l’enjeu. Le SE-Unsa engage les équipes enseignantes à se saisir de la possibilité, pour les conseils d’école, de proposer une organisation de la semaine et met à leur disposition les outils nécessaires : guide, repères réglementaires, arguments.
 
Direction d’école : un groupe de travail interne au ministère
Le SE-Unsa a appris que le ministère avait mis en place un groupe de travail interne sur la direction d’école. Une fois son état des lieux réalisé, il devra en tirer les conséquences dans les discussions à venir. Il y a urgence.
  
De l’aide personnalisée aux APC : de l’air pour les enseignants
L’aide personnalisée devient "activités pédagogiques complémentaires". Révisées dans leur contenu comme dans leur volume, ces APC ré-instituent les enseignants dans leur rôle de professionnels. La circulaire parue auBO du 7 février permet de reprendre la main.
 
Changement de département : résultats le 11 mars
Les résultats du mouvement interdépartemental seront connus lundi 11 mars. Le SE-Unsa informera chacun de ses adhérents concernés ainsi que les collègues lui ayant confié leur dossier. Si ce n’est déjà fait, il n’est pas trop tard pour demander à être informé par le SE-Unsa.
 

Form Prof n°117 - Février 2013


UNSA

Form Pro n° 117 février 2013

Sommaire
  • Un nouveau modèle économique et social
  • Rapport de la Cour des comptes
  • Europe : programme Léonardo Da Vinci
  • OIT : investir dans les programmes de reconversion
  • Renforcer le rôle des CCREFP
  • Reconduction d’accords sectoriels pour 2013
  • Concertation nationale sur les fonds structurels

Pour un avenir prometteur
L'Union nationale des syndicats autonomes a 20 ans. C'est en effet le 12 février 1993 que se tenait à Paris l'assemblée constitutive de l'Union. L'aventure s'est créée autour de cinq organisations qui partageaient les mêmes valeurs républicaines de laïcité, de démocratie, de solidarité, de liberté, d'humanisme et de justice sociale. L'UNSAprône et a toujours pratiqué un syndicalisme réaliste, pragmatique et réformiste. Elle privilégie le dialogue et la négociation pour faire aboutir les revendications de ses adhérents tout en étant respectueuse de l'identité de ses composantes.
Parmi les revendications portées par l’UNSA, au cours de ces vingt années, la sécurisation des parcours des salariés a sans cesse prévalu. A ce titre, la formation est un élément moteur qui doit jouer son rôle d'ascenseur social. Dans ce cadre, il était essentiel de construire un véritable « filet de protection professionnel et social » pour les salariés, en impliquant aussi les entreprises. En organisant un véritable droit à la sécurité et à la progression professionnelle, nous proposions ainsi d'agir sur les garanties collectives. Ces garanties, associées au contrat de travail, avec notamment un transfert des droits sociaux en cas de rupture du contrat, ainsi qu’à la sécurisation de l'entrée des jeunes dans l'emploi par un accompagnement, permettent une meilleure employabilité et des évolutions de carrière.
Que ce soit la loi de 2002 avec la création de la VAE et la loi de 2009 avec le droit à l’orientation et à la formation pour tous, l’UNSA a toujours prôné la nécessité d’intégrer la formation comme un investissement pour une société plus compétitive et plus juste. La création d'un compte personnel de formation, mesure phare en matière de formation de l’accord interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 pour la sécurisation de l'emploi, est depuis 1997 une revendication portée par l'UNSA. Il faut agir pour que ce compte concoure efficacement à la réalisation d'un parcours professionnel. Il faut agir pour que ce nouveau droit soit en priorité utilisé par les personnes les plus fragilisées et éloignées de l’emploi. A 20 ans, la vie est pleine d'espoir, alors agissons pour construire ensemble un avenir prometteur à l'UNSA et à ses adhérents.
Jean-Marie TRUFFAT
Secrétaire national

Form Prof est une publication de l'UNSA
Rédaction : Jean-Marie Truffat, Secrétaire national,
Jean-Louis Blanc, Claude Marius et Christine Savantré, Conseillers nationaux
Tél. 01 48 18 88 57
Fax. 01 48 18 88 90

lundi 25 février 2013

UNSA-Info n°639



 639

 Accord national interprofessionnel : l’UNSA intervient auprès des parlementaires

Conformément à la décision de son Bureau National, l’UNSA a entrepris des démarches auprès des parlementaires pour la transcription dans la loi de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 relatif à la sécurisation de l’emploi.
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 Le secrétaire général de l’UNSA dans la Loire

Luc Bérille, secrétaire général, a répondu à l’invitation de l’UD UNSA de la Loire pour un déplacement de terrain dans ce département, du 20 au 22 février.
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 Pour l’UNSA, la professionnalisation des Accompagnants des Jeunes en situation de handicap est une nécessité

L’accompagnement doit s’inscrire sans faille dans le droit commun pour les personnes en situation de handicap et pour les accompagnants ; prendre en considération le jeune dans la globalité de ses temps de vie, dans et hors du temps scolaire en fonction de ses projets de vie et de scolarisation.
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 Pour l’UNSA la jeunesse doit être une priorité

Les attentes de la jeunesse sont grandes. Accès à l’emploi, à l’autonomie, à la santé sont autant de revendications légitimes auxquelles la société se doit impérativement de répondre. Pour y parvenir il est indispensable de mettre en place une politique coordonnée au plus haut niveau de l’Etat.
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 Fonction publique : des annonces au compte-gouttes…

L’UNSA Fonction publique avait, dans une lettre ouverte à Marylise Lebranchu, formé « le vœu que 2013 apporte, rapidement, des premières réponses significatives aux attentes des agents publics et qu’elle permette de définir des perspectives concrètes pour la période suivante ».
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 Suppression du jour de carence : les fonctionnaires ne sont plus taxés de tous leurs maux…

L’UNSA Fonction Publique se félicite de l’annonce par Marylise Lebranchu de l’abrogation du jour de carence. Elle répond à une attente forte de tous les agents publics.
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 CNCDH : prévenir la récidive

L’UNSA a participé à l’assemblée plénière de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), du 21 février dernier, qui a adopté deux avis, l’un sur le projet de traité sur le commerce des armes et l’autre sur la prévention de la récidive.
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 L’UNSA rencontre la Commission européenne

Des représentants des syndicats français (UNSA, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO) ont été invités à Bruxelles par la Commission européenne le 22 février dernier.
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 L’eau et l’assainissement sont un droit humain ! L’eau est un bien public, pas une marchandise !

L’UNSA apporte un soutien total à l’initiative citoyenne européenne (ICE) lancée notamment par la fédération syndicale européenne des services publics (FSESP) dont l’UNSA Fonction Publique est membre, concernant l’accès à l’eau et l’assainissement.
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 « Quelle politique industrielle pour quels emplois ? Replacer les filières au cœur du débat »

L’UNSA, en partenariat avec le groupe ORSEU-Explicite, vous invite à son colloque : « Quelle politique industrielle pour quels emplois ? Replacer les filières au cœur du débat » Le 2 avril 2013 - Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental
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Prestations interministérielles d’action sociale à réglementation commune


Nouveaux taux applicables à compter du 1er janvier 2013
RESTAURATION
Prestation repas 1,20 €
AIDE A LA FAMILLE
Allocation aux parents séjournant en maison de repos avec leur enfant 22,35 €
SUBVENTIONS POUR SÉJOURS D’ENFANTS
En colonies de vacances
  enfants de moins de 13 ans 7,17 € 
  enfants de 13 à 18 ans 10,87 €
En centres de loisirs sans hébergement
  journée complète 5,18 € 
  demi-journée 2,61 €
En maisons familiales de vacances et gîtes
  séjours en pension complète 7,55 € 
  autre formule 7,17 €
Séjours mis en œuvre dans le cadre éducatif
  forfait pour 21 jours ou plus 74,37 € 
  pour les séjours d’une durée inférieure, par jour 3,53 €
Séjours linguistiques
  enfants de moins de 13 ans 7,17 € 
  enfants de 13 à 18 ans 10,87 €
ENFANTS HANDICAPÉS
Allocation aux parents d’enfants handicapés de moins de 20 ans (montant mensuel) 156,38 €
Allocation pour les jeunes adultes handicapés poursuivant des études ou un apprentissage entre 20 et 27 ans : versement mensuel au taux de 30% de la base mensuelle de calcul des prestations familiales.
Séjours en centres de vacances spécialisés (par jour) 20,47 €

samedi 23 février 2013

Pour l’UNSA la jeunesse doit être une priorité


Les attentes de la jeunesse sont grandes. Accès à l’emploi, à l’autonomie, à la santé sont autant de revendications légitimes auxquelles la société se doit impérativement de répondre.
Pour y parvenir il est indispensable de mettre en place une politique coordonnée au plus haut niveau de l’Etat.
La tenue hier, sous l’égide du premier ministre, du Comité Interministériel sur la jeunesse répond à cette préoccupation.
Pour l’UNSA, l’annonce de la création d’une délégation interministérielle à la jeunesse est un signe important quant à la volonté du gouvernement de faire de la jeunesse une de ses priorités.
Les annonces faites, telles que la garantie jeune, la création d’un nouveau service public de l’information de l’accompagnement et de l’orientation, la mise en place de la garantie universelle des risques locatifs ou encore la promotion d’un meilleur accès à la CMU nous paraissent aller dans le bon sens et constituent un premier niveau de réponses aux revendications des jeunes.
L’UNSA se félicite que le plan présenté par le gouvernement prenne en compte l’hétérogénéité de la jeunesse de notre pays. Dans ce cadre, les mesures visant à favoriser le parcours de réinsertion des jeunes détenus ou faisant l’objet d’une mesure judiciaire sont particulièrement importantes.
Dans le même sens, l’emploi est une priorité. Les emplois d’avenir et les contrats de génération sont une première étape. Toutefois, une dynamique plus importante et transversale devra être mise en œuvre pour répondre à la diversité des problèmes auxquels sont confrontés les jeunes en voulant accéder au marché du travail. Aussi, nous prenons acte de la volonté de renforcer la représentation des jeunes dans l’espace public. Dans ce cadre, nous soutiendrons toutes les initiatives locales ou régionales qui viseront à mieux faire entendre la voix des jeunes. La création de collège « jeunes » dans les CESER en fait partie intégrante.
L’UNSA sera vigilante quant à la mise en œuvre effective de toutes ces priorités tant sur la répartition des moyens financiers que sur la consultation et participation des organisations syndicales et associatives. Aujourd’hui les jeunes attendent des actes concrets.
Sur la question de l’autonomie de la jeunesse, résumée dans ce projet à l’autonomie économique des jeunes, l’UNSA, porteuse de valeurs de laïcité, considère que ces chantiers pourraient y inclure le développement de l’esprit critique afin de former des citoyens libres et autonomes. En ce sens, globalement, ces 13 chantiers devront être construits avec les jeunes et non pas pour les jeunes.
La place faite aux jeunes dans le syndicalisme est une priorité constante de l’UNSA. Dans ce cadre, nous avons mis en place une commission de réflexion animée par de jeunes syndicalistes provenant de tous les secteurs d’activité. Dans les prochains jours, ils prendront contact avec le ministre des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative afin d’échanger sur l’ensemble des propositions abordées au cours du comité interministériel de la jeunesse.

vendredi 22 février 2013

Infolettre PE du SE-Unsa n°19

 
Infolettre à destination des enseignants du 1er degré - Février 2013

 
Nouvelle définition des 108h : pour tous, dès 2013
Que chacun ne croie que ce qu’il voit est une sage attitude. La circulaire redéfinissant les 108h a été publiée auBO du 21 février. Elle abroge la circulaire de 2010 et ne fait pas mention du rythme hebdomadaire de l’école. Elle s’applique donc à tous à la rentrée prochaine.
 
Organisation de la semaine scolaire : des outils pour faire entendre la voix des enseignants
Ne pas laisser les autres décider sans nous, c’est tout l’enjeu. Le SE-Unsa engage les équipes enseignantes à se saisir de la possibilité, pour les conseils d’école, de proposer une organisation de la semaine et met à leur disposition les outils nécessaires : guide, repères réglementaires, arguments.
 
Direction d’école : un groupe de travail interne au ministère
Le SE-Unsa a appris que le ministère avait mis en place un groupe de travail interne sur la direction d’école. Une fois son état des lieux réalisé, il devra en tirer les conséquences dans les discussions à venir. Il y a urgence.
  
De l’aide personnalisée aux APC : de l’air pour les enseignants
L’aide personnalisée devient "activités pédagogiques complémentaires". Révisées dans leur contenu comme dans leur volume, ces APC ré-instituent les enseignants dans leur rôle de professionnels. La circulaire parue auBO du 7 février permet de reprendre la main.
 
Changement de département : résultats le 11 mars
Les résultats du mouvement interdépartemental seront connus lundi 11 mars. LeSE-Unsa informera chacun de ses adhérents concernés ainsi que les collègues lui ayant confié leur dossier. Si ce n’est déjà fait, il n’est pas trop tard pour demander à être informé par le SE-Unsa.
 

Une évaluation inédite des risques professionnels dans la fonction publique

Exposition au bruit, contrainte horaire, marge de manœuvre, soutien de la hiérarchie, … l’enquête Sumer consacrée à la fonction publique territoriale publiée par la Dares et la DGAFP mardi 12 février, comble un vide statistique au plus grand bénéfice de la prévention dans les collectivités locales.

  • - 11, 3 % des territoriaux travaillent la nuit,
  • - 5 % sont exposés à au moins un agent chimique cancérogène,
  • - 18 % restent débout ou piétinement 20 heures ou plus par semaine,
  • - 20,9 % estiment ne pas avoir de collègues en nombre suffisant pour effectuer correctement leur travail,
  • - 21,7 % confient avoir été victime d’au moins une agression verbale de la part du public, au cours des 12 derniers mois…
Et Vincent Potier, directeur général du CNFPT de renchérir : « Il s’agit d’un outil d’analyse des risques sans équivalent pour nous organisme de formation mais aussi les directions générales des collectivités ».
« Sumer met en évidence des risques supérieurs à la moyenne dans FPT, poursuit Vincent Potier. Les tableaux qui portent sur les contraintes physiques et les risques chimiques et biologiques montrent que les fonctionnaires territoriaux sont particulièrement exposés ».
Pourtant les journées d’absence pour maladie sont un peu plus fréquentes dans la FPT que dans les autres fonctions publiques. Et elles ne cessent de progresser depuis 2009. Un paradoxe ?

Ces données inédites qui éclairent sur les conditions de travail dans la fonction publique territoriale sont tirées de l’enquête Sumer (1), publiée mardi 12 février 2013.
Réalisée par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) et la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) cette enquête couvre, comme ses moutures précédentes de 1994 et 2003, les différents secteurs d’activité du privé, mais aussi pour la première fois les trois versants de la fonction publique.
« Cette étude remédie enfin à l’extrême pauvreté des données sur les expositions professionnelles dans la territoriale, se félicite Maurice Copin, secrétaire fédéral Interco-Cfdt en charge des questions de santé. Elle va permettre de mieux cibler la prévention ».
Risques supérieurs à la moyenne dans la FPT
 Les agents de la FPT représentent 8,5 % des personnes enquêtées, 6,3 % des hommes et 11,1% des femmes. « 2 400 médecins du travail, soit plus de 20 % de ceux qui sont en exercice ont tiré au sort, selon une méthode aléatoire, 53 940 salariés parmi ceux qu’ils voyaient en visite périodique », précisent les auteurs de Sumer. 47 983 (soit 89 %) ont répondu.
Les données reposent sur les déclarations des salariés lors des visites médicales, mais aussi sur leurs réponses à un auto-questionnaire rempli, seul dans la salle d’attente. Il porte sur le vécu du travail et a permis d’évaluer les facteurs de risques psychosociaux : manque de marge de manœuvre, faible soutien de la hiérarchie, insécurité de l’emploi.
« Nous participons actuellement à l’élaboration d’un plan national de prévention des risques psycho-sociaux dans la fonction publique lancé par la ministre Marylise Lebranchu à l’été 2012, détaille Maurice Copin. Ces données vont nous aider à identifier les priorités de ce plan mais aussi à sensibiliser certains employeurs qui restent dans le déni de ces risques ».
Comparaisons dans les 3 fonctions publiques
Cette extension de Sumer constitue la dixième action prévue par l’accord sur la santé et la sécurité au travail, signé par sept des huit organisations syndicales représentatives de la fonction publique et les trois employeurs publics le 20 novembre 2009.
« C’est la première étude qui nous permet d’établir une comparaison du niveau d’exposition entre les trois fonctions publiques mais aussi le secteur privé, souligne Vincent Potier. Si l’on se penche sur les risques psychosociaux notamment, la situation dans la FPT semble à l’équilibre. La demande psychologique, par exemple, est beaucoup moins forte que dans la fonction publique hospitalière qui apparaît particulièrement sous tension ».
«J’y vois deux explications, conclut Vincent Potier. D’une part, dans la FPT, la proportion d’agents de catégorie C est plus élevée. Il s’agit en grande partie de métiers dits ouvriers, caractérisés par de fortes contraintes physiques. D’autre part, l’âge moyen des agents est légèrement plus élevé. Cette différence ne résulte donc pas du laxisme des élus locaux et de la décentralisation ou d’une fainéantise plus grande des territoriaux comme certains le laissent entendre ».

jeudi 21 février 2013

Jour de carence : la fin, enfin !

Marylise Lebranchu vient de confimer son intention d'abroger le jour de carence dans la Fonction publique.
L'UNSA Éducation — qui a mobilisé sans relâche contre cette mesure inique — s'en félicite.
Le jour de carence, dans la Fonction publique, frappait injustement les collègues les plus modestes entraînant notamment des renoncements aux soins et, sur les lieux de travail, des risques de santé pour les autres personnels comme les usagers.

Ivry-sur-Seine, le 21 février 2013Laurent Escure,Secrétaire général de l'UNSA Éducation

Quelle Fonction Publique Territoriale pour le nouvel acte de la décentralisation ?


Marquer le territoire…

« Quelle Fonction Publique Territoriale pour le nouvel acte de la décentralisation ? », telle était la question posée par le Conseil National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) lors du colloque qui s’est déroulé au Palais du Luxembourg, le 25 septembre dernier. Ce colloque organisé par le CNFPT et placé sous le haut patronage de Jean Pierre BEL, Président du Sénat, a rassemblé plus de 150 participants.
L’UNSA Territoriaux était à la tribune et aux premières loges…
L’acte III de la décentralisation est dans les starting block !
Le Gouvernement présentera ce projet de loi à la fin de l’année 2012.
Or, pour accompagner ce nouvel élan, la Fonction publique territoriale (FPT) devra être prise en compte car il ne peut y avoir de réussite de la décentralisation sans un Statut, des métiers et des compétences adaptées au défi des services publics locaux de demain.

Décentralisation : sans les Territoriaux, point de salut !

Il s’agissait bien lors de ce colloque d’apporter des réponses concrètes à cette problématique en formulant des propositions d’évolutions législatives et réglementaires.
L’ambition de François DELUGA, Président du CNFPT, était aussi, clairement, de faire bloc avec le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale, l’Association des Maires de France et la Fédération Nationale des Centres de Gestion afin de faire entendre la voix de la Territoriale dans l’optique de ce futur acte III de la décentralisation. Car, dixit le Président du CNFPT : « A l’inverse des premières phases de décentralisations qui se sont faites au mieux sans les Territoriaux et au pire contre eux, cet acte III devra se faire avec les Territoires et ceux qui les font vivre ».
C’est pourquoi, les quatre tables rondes qui ont constitués les points forts de ce colloque faisaient aussi la part belle à l’expression des fédérations syndicales représentatives dans la FPT.

L’avenir de la France passe par ses Territoires !

A cet égard, la Fédération Nationale UNSA Territoriaux, représentée par sa Secrétaire Générale Adjointe Christine JOSSET – VILLANOVA, planchait à la tribune de la première table ronde sur le thème : « Quels recrutements pour la FPT, demain ? ».
Les trois tables rondes suivantes traitaient quant à elles de l’avenir du droit à la formation des agents, de leur déroulement de carrière et enfin, de l’organisation institutionnelle pour la FPT de demain.
Au vue des débats, l’enjeu de ce colloque est, certes, d’importance car les ressources humaines représentent le premier levier d’intervention de la puissance publique auprès de nos concitoyens pour concevoir et mettre en œuvre les politiques publiques. Or, ce sera bien des Territoires que sera donné le « la » de la future mise en musique des politiques publiques qui rayonneront ensuite, de concert, sur toute la France et ses DOM COM.
La Fonction Publique Territoriale vient de fêter ses 40 ans… C’est l’âge de la maturité, il est temps pour la Territoriale de revendiquer sa pleine responsabilité sociétale dans l’organisation française ; être enfin un partenaire et non plus un subordonné de l’État. Voila en substance le message fort que l’UNSA Territoriaux a délivré à l’occasion de ce colloque, destiné à poser les marques de la FPT dans la prochaine décentralisation.

mercredi 20 février 2013

Avant-projet de loi « Enseignement supérieur et Recherche » : pas acceptable en l’état pour l’UNSA Éducation


L’UNSA Éducation considère que, malgré certaines évolutions, l’avant-projet de loi sur l’Enseignement supérieur et la Recherche présenté au prochain CNESER, n’est pas acceptable en l’état. Cette loi n'est en particulier pas une loi de programmation budgétaire.
En outre l'UNSA Éducation et ses syndicats du champ Université-Recherche ont identifié quatre points de blocage majeurs qui, tous, doivent être levés. C'est pourquoi l’UNSA Éducation exige :
• l’abrogation des mesures dérogatoires au statut général de la Fonction publique introduites par la loi LRU de 2007 (veto présidentiel, recrutement de non-titulaires dérogatoire par rapport au cadre de la Fonction publique) ;
• l’instauration d’une réelle collégialité fondée sur des élections démocratiques, dans les universités comme dans les futures «communautés scientifiques» en reconnaissant, notamment, la juste place qui doit être celle des personnels Biatss;
• l’amélioration du cadre de fonctionnement des conseils académiques, de leurs formations (recherche, études et vie universitaire…) et, s’agissant des formations spécialisées concernant la gestion des enseignants-chercheurs, une réelle parité entre le range A et le rang B;
• la définition des « communautés scientifiques » (communautés d'universités) exclusivement comme regroupements d’établissement publics.

Le rôle de coordination interministérielle reconnu à la ministre ou au ministre chargé de l’Enseignement supérieur et/ou de la Recherche, comme la stratégie nationale de recherche, sont des progrès, même s’ils sont limités.
L’élargissement du rôle du CNESER et la participation à celui des organismes de recherche (EPST) est positif, tout comme une orientation générale qui s’inscrit davantage dans une logique de coopération entre établissements publics, que dans la logique de concurrence dont nous avons déploré les effets pervers dans la période précédente.
Les flux réservés pour les bacheliers professionnels vers les STS et pour les bacheliers technologiques vers les IUT vont dans le bon sens, même si le sujet est plus complexe.
En revanche, ce projet n’est pas, contrairement à la loi d’orientation sur l’École de la République, un projet de loi de programmation. Les problèmes de moyens pour accroître significativement l’encadrement et donc la réussite des étudiants doivent être posés. Il en va de même pour la résorption de la précarité ou le dossier « attractivité des carrières », en cohérence avec la Fonction publique.
Des clarifications sont indispensables sur ces questions comme sur celle du passage des habilitations aux accréditations. Celles-ci doivent permettre de développer des offres publiques suffisamment diversifiées dans les territoires, tout en s’inscrivant dans la cohérence d’une carte nationale des formations dont le CNESER doit être le garant. Par ailleurs, l’UNSA Éducation tient à réaffirmer la nécessité d’une reconnaissance effective du réseau CNOUS-CROUS comme opérateur de la vie étudiante.
De même, ce projet reste imprécis sur des éléments importants pour l’avenir comme, par exemple :
• une approche qui reste trop parcellaire sur la politique de recherche* ;
• la cohérence « bac-3/bac+3 » qui nécessite une réelle vision interministérielle (non limitée aux seuls ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur-Recherche) ;
• l’éducation-formation tout au long de la vie qui constitue, pour l’UNSA, un réel chantier à ouvrir pour relever notamment le défi d’un accès massif des salariés (y compris d’ailleurs pour les personnels de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) à des formations universitaires qualifiantes dans un cadre approprié à la formation d’adultes et financé ;
• le contenu de ce que doit être l’Université de la culture numérique.

Surtout, l’UNSA Éducation considère qu’il y a aujourd’hui quatre points de blocage majeurs qui, tous, doivent être levés. L’UNSA Éducation exige :
• l’abrogation des mesures dérogatoires au statut général de la Fonction publique introduites par la loi LRU de 2007 (droit de veto présidentiel, recrutement de non-titulaires tel que prévu par l’article 19 de la loi LRU) ;
• l’instauration d’une réelle collégialité en reconnaissant, notamment, la juste place qui doit être celle des personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé sans lesquels ni les services des universités (notamment en direction des étudiants), ni les composantes, ni les laboratoires ne peuvent fonctionner. Elle passe également par une cohérence dans le mode de scrutin avec un souci d’efficacité (référence à la plus forte moyenne). Cette question se pose également pour les futures « communautés scientifiques » (ou communautés d’universités) dont la moitié au moins du conseil d’administration doit être composée d’é lus démocratiquement désignés par les membres de leur collège ;
• l’amélioration du cadre de fonctionnement des conseils académiques, de leurs formations (recherche, études et vie universitaire…) et, s’agissant des formations spécialisées concernant la gestion des enseignants-chercheurs, une réelle parité entre les enseignants-chercheurs de rang A (professeurs des universités et assimilés) et de rang B (maîtres de conférences et assimilés) ;
 la définition des « communautés scientifiques » exclusivement comme regroupements d’établissement publics sans aucune confusion avec des établissements privés d’enseignement supérieur. Ces derniers, le cas échéant, ne doivent être « rattachés » aux communautés d’établissements publics que dans un second temps et par des conventions garantissant le strict respect de la règlementation sur la collation des grades par l’État (et donc les universités). De même, mais aussi, dans une situation où l’argent public est rare, l’UNSA Éducation rappelle qu’il doit être exclusivement dirigé vers le service public de l’Enseignement supérieur.
Les débats du CNESER constitueront une étape décisive pour obtenir la levée de ces blocages et faire évoluer le texte sur d’autres points, même si, à ce stade, il est évident que des insuffisances lourdes demeureront. L’UNSA Éducation y agira de manière constructive, mais avec une extrême fermeté sur les sujets majeurs — et notamment les «quatre verrous» — qu’elle a relevés.
Ivry-sur-Seine, le 15 février 2013
Laurent ESCURE,
Secrétaire général
de l’UNSA Éducation
* La politique de recherche fera l’objet d’une réflexion et d’une communication spécifique ultérieure de la part de l’UNSA Éducation et de ses syndicats concernés.

mardi 19 février 2013

UNSA-Info n°638



 638

 L’UNSA auditionnée par le rapporteur de la loi transcrivant l’ANI

Le 14 février, l’UNSA a été auditionnée par Jean-Marc Germain, député qui sera le rapporteur du projet de loi transcrivant différentes dispositions de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013. L’UNSA a dit son accord global avec le pré-projet de loi élaboré par le gouvernement.
 En savoir plus.

 Congrès de l’union régionale de Basse-Normandie

Le jeudi 7 février s’est tenu le congrès de l’UR Basse Normandie en présence de François Joliclerc, secrétaire national. Michel Bienfait a été réélu secrétaire général après un débat sur l’actualité sociale et économique très fourni.

 Une nouvelle secrétaire générale pour UNSA Sports

La fédération UNSA Sport 3S s’est réunie en conseil fédéral les 7 et 8 février 2013, avec notamment à l’ordre du jour, le remplacement de son secrétaire général, Dominique Quirion, parti en retraite.
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 L’UNSA en séminaire avec le réseau EuroMed France

L’UNSA a participé au séminaire organisé, le 15 février 2013 au CESE (Conseil économique, social et environnemental), par le réseau EurMed France (REF) intitulé "Emploi et politiques sociales en Méditerranée après les soulèvements arabes".
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 L’UNSA fonction publique reçue par Jérôme Filippini

Une délégation de l’UNSA fonction publique a été reçue par Jérôme Filippini, secrétaire général à la Modernisation de l’action publique (SGMAP). La MAP se traduit par la mise en chantier d’évaluations des politiques publiques dans 40 domaines et en trois vagues successives sur le premier semestre.
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 Résultats d’élections professionnelles

Banques, associations, transport, agriculture, santé, les syndicats UNSA se présentent aux élections
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 L’UNSA soutient le film « The Sessions » et participe au débat « Handicap et vie affective »

L’UNSA, qui soutient toute initiative pertinente pour vulgariser la cause des personnes en situation de handicap participe au débat consécutif à la présentation du film « The Sessions » pour défendre une société inclusive dans le respect des personnes.
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 « Quelle politique industrielle pour quels emplois ? Replacer les filières au coeur du débat »

L’UNSA, en partenariat avec le groupe ORSEU-Explicite, vous invite à son colloque : « Quelle politique industrielle pour quels emplois ? Replacer les filières au coeur du débat » Le 2 avril 2013 - Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental
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Fonction publique : le compte n’y est pas

La ministre de la Fonction publique a rencontré ce 07 février 2013 les fédérations syndicales de la Fonction publique.


L’UNSA Fonction publique :


  • se félicite de l’annonce de mesures prioritaires pour la catégorie C et notamment le décontingentement de l’accès au 8e échelon à l’échelle 6 qu’elle revendiquait pour la filière administrative et les magasiniers des bibliothèques (pour mémoire : déjà obtenu pour les adjoints techniques en 2006) ;
  • juge positivement la proposition d’ouverture d’une négociation pluriannuelle sur les rémunérations et les parcours de carrière proposée par la ministre ;
  • acte l’expression plus ouverte sur le jour de carence, mais demande l’annonce rapide de l’abrogation de cette mesure pénalisant injustement les agents ;
  • n’accepte pas que le point d’indice soit gelé pour la troisième année consécutive amputant le pouvoir d’achat des personnels de toutes catégories, titulaires ou non.

Pour l’UNSA Fonction publique, l’impatience des personnels grandit et des réponses rapides doivent leur être apportées sur les deux derniers points.

Guy BARBIER 
Secrétaire général de l’UNSA Fonction Publique

lundi 18 février 2013

REUNION ORDINAIRE DU COMITE CENTRAL D’ENTREPRISE


Le 6 février 2013 entre 9h00 et 18h00


1. Approbation des procès verbaux des 8 novembre, 19 et 20 novembre 2012 et du 15 janvier 2013.

2. Point d’étape sur « Pôle emploi 2015 » et information sur la planification des projets « Pôle emploi 2015 » en 2013.

3. Information sur le chantier simplification et redéploiement « Pôle emploi 2015 ».

4. Définition des orientations des prestations de la CNASC.

5. Finalisation du règlement intérieur de la CNASC et de la convention de gestion CE/CCE.

6. Constitution du groupe de travail du CCE sur le règlement intérieur de Pôle emploi.

7. Questions diverses.



dimanche 17 février 2013

Courrier commun sur la Protection Sociale Complémentaire

Madame la Ministre,

La Mutuelle du Ministère de la Justice invitée au CNAS plénier du 13 décembre dernier ne s’est pas présentée, alors qu’un point d’information et de discussion était inscrit sur ce sujet à l'ordre du jour. Nous rappelons que la MMJ a été référencée par le Ministère en 2009 et en déclinaison elle perçoit une importante contribution avoisinant les 15 % du Budget d’Action Sociale.

C'est un fait sans précédent qu’un prestataire du CNAS refuse de venir rencontrer les Organisations Syndicales représentative en séance plénière.

Il est nécessaire de rappeler que les Organisations Syndicales du CNAS, le 16 octobre dernier, lors du comité de suivi sur le référencement, avaient déjà fait part de leur inquiétude quant aux projets de la MMJ dans une déclaration commune :



 « Les organisations syndicales du CNAS UNSa Justice, CGT, FO, CFDT et FSU demandent à ce que la MMJ rejoigne le groupe Istya qui réunit déjà les principales mutuelles de la fonction publique. Dans le contexte économique actuel, Istya répond le mieux à nos préoccupations d'agents de l’État : outre la nécessaire mutualisation des moyens, c'est une volonté de s'unir à des mutuelles ayant le sens du service public et qui protègent équitablement les valeurs d'humanisme et de solidarité au bénéfice de tous les adhérents quelle que soit leur situation professionnelle.


Par ailleurs, les OS demandent une présentation des différentes options de regroupement ».


Les délégués de la MMJ réunis en Assemblée Générale au mois de Juin 2012, ont donné mandat au Conseil d’Administration afin qu’un travail de fond s’engage avec trois partenaires potentiels présents au sein du champ mutualiste à savoir IYSTIA, INTERIALE et HARMONIE.
Toutefois, il apparaît que depuis la date de cette Assemblée Générale, le travail d’analyse et de construction d’un partenariat a été très limité avec les organismes validés alors que parallèlement, certains responsables de la MMJ ont délibérément avancé un « projet » avec un quatrième partenaire sans aucun mandat alloué par les délégués.



 Aujourd’hui constat peut en être fait que les travaux en lien avec le groupement AG2R La Mondiale ont très fortement avancés, alors que les autres orientations légitimes ont été volontairement négligées.


 Dans moins d'un mois, sous la directive de ces mêmes responsables, les représentants de la MMJ sont convoqués à participer à une Assemblée Générale "extraordinaire", afin de se voir proposer pour validation ce fameux quatrième projet avec l'institut de prévoyance AG2R-La Mondiale, contrairement aux annonces faites lors de l’Assemblée Générale du mois de Juin 2012.


 Il est primordial de mettre en perspective qu’un tel rapprochement ferait sortir la MMJ de la Mutualité Française.


 Sans faire d'ingérence, les Organisations Syndicales UNSa Justice, CGT, FO, CFDT, FSU, USM et SM dénoncent avec la plus grande fermeté, la manipulation orchestrée par la MMJ dénigrant les missions pour lesquelles elle avait reçu le mandat d’une Assemblée Générale, au bénéfice de discussions et « manigances » avec un institut de prévoyance.
Face à cet intolérable constat, nous sollicitons une intervention de votre part afin que la MMJ respecte tout d’abord la transparence que nous sommes en droit d’attendre d’un organisme qui perçoit une part importante des crédits sociaux de notre ministère. Par ailleurs, nous demandons que toute piste de rapprochement avec un organisme à but lucratif soit écartée afin que la MMJ ne soit pas exclue du champ mutualiste Fonction Publique auquel nous sommes attachés. De plus, en cas de fusion avec le privé, le risque de perdre le référencement de notre ministère serait important !



Etant assurés de votre intérêt pour l’Action Sociale, comme nous avons pu le noter lors de la présentation du Budget 2013, et dans l’attente d’une réponse rapide de votre part, compte tenu des échéances, veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos respectueuses salutations.

AGENTS CONTRACTUELS DE L’ETAT : Réunion à la DGAFP sur le sujet des EPA Dérogatoires

Comme prévu dans l’agenda social, le mardi 05 février 2013, une réunion relative aux agents non titulaires, traitant de manière spécifique le sujet des EPA Dérogatoires s’est tenue à la DGAFP, en présence de Madame Colin, directrice adjointe du cabinet.

Cette réunion faisait suite à celle du 22 novembre au cours de laquelle le rapport et ses conclusions, établi par l’Inspection Générale de l’Administration (IGAS) en matière d’évolution des conditions d’emploi des ANT avait servi de support aux réflexions des intervenants. Celui-ci vous a été adressé en 2 envois (vu la taille du document) le 13 novembre 2012.

Lors de la réunion du 22 novembre les organisations syndicales avaient fait part de leurs observations d’une manière générale.

La réunion d’hier ciblait des thèmes beaucoup plus précis sur les suites à donner au rapport de la mission « EPA dérogatoires ».

Deux axes de réforme sont programmés.

Axe de réforme n° 1 :

Revoir le champ des dérogations consenties avec 3 chantiers à conduire :

1) Toilettage de la liste annexée au décret n° 84-38 du 18 janvier 1984.

2) Réviser les critères de recours à la dérogation.

3) Opérer une revue des dérogations actuelles et un schéma d’évolution.

Ces chantiers seront déclinés à la fois au niveau interministériel et ministériel.

Axe de réforme n° 2 :

Clarifier les règles applicables aux agents contractuels relevant des établissements publics administratifs.

Certaines propositions de la mission seront reprises et feront l’objet de modifications du   décret n°86-83 du 17 janvier 1986 ou de précisions par voie de circulaire.

Vous trouverez en pièce jointe le diaporama présenté lors de la réunion. Il vous apporte des précisions quant aux axes de réforme.

Sur les questions, il va nous falloir répondre à :

Pouvons nous accepter de poser le principe du caractère provisoire (donc révisable) de la liste des Etablissements dérogatoires ?

Faire du CDI la règle de recrutement pour pourvoir les emplois permanents des EPA dérogatoires ?

Faire du décret du 17 janvier 1986 le cadre unique de gestion des agents non titulaires de l’Etat ?

L’UNSA Fonction Publique, ainsi que d’autres organisations syndicales, a demandé d’avoir les documents en amont, besoin essentiel afin de pouvoir apporter une réponse un peu plus précise sur les questions posées.

L’administration a reconnu ce besoin et s’est engagée à envoyer les documents avant la réunion.

L’UNSA Fonction publique a attiré l’attention sur la difficulté rencontrée lorsque les EPA ont de multiples tutelles, et lorsque des EPA sous la tutelle de plusieurs ministères ont des agents affectés d’un ministère tiers.

De plus, le fait que le législateur continue de créer des EPA dérogeant au droit commun (VNF voies navigables de France, CNAPS Conseil national des associations professionnelles de Sécurité) ne facilite pas non plus les choses.

L’UNSA Fonction Publique ainsi que d’autres organisations ont demandé à l’administration une clarification indispensable entre les réunions du comité de suivi et les réunions prévues dans le cadre de l’agenda social. (les organisations syndicales participantes n’étant pas les mêmes).

samedi 16 février 2013

Communiqué de presse de l'UNSA pôle emploi


Hier matin sur le parking de l’agence pôle emploi de Nantes-Est un demandeur d’emploi s’est suicidé en s’immolant par le feu. L’UNSA  pôle emploi devant ce terrible drame apporte tout son soutien à ses proches durement frappés par un drame injuste.
L’UNSA n’oublie pas non plus nos collègues de l’Agence Nantes-Est qui ont assisté et tenté de secourir cette personne. Ce drame imprévisible et brutal met en lumière la souffrance d’être chômeur en 2013. Il souligne également que les services locaux de pôle emploi ont pris en compte dans la mesure du possible les demandes de soutien et d’appui de cet usager. Pour autant nous devons rester vigilants et exiger que pôle emploi soit en mesure partout sur le territoire national de recevoir, traiter rapidement des demandes multiples, complexes et parfois douloureuses.
Il ne s’agit pas pour notre organisation  de « profiter » de cet acte désespéré, mais bien de continuer à dire à nos tutelles que beaucoup d’efforts restent à faire pour que pôle emploi devienne enfin un service public national aux services de tous nos concitoyens.
Paris le 14/02/2013

vendredi 15 février 2013

Infolettre PE du SE-Unsa n°18 - spéciale revalorisation


Infolettre du SE-Unsa spéciale Instits/PE - n°18

 
Revalorisation des enseignants : chiche, Mr le Ministre !
Le SE-Unsa prend acte de la récente déclaration du ministre de l’Education nationale qui pointe l’existence d’un déséquilibre de rémunération persistant entre les professeurs des écoles et ceux du second degré. Reconnaissant que : « les enseignants du primaire ont des conditions de ressources qui ne sont pas équilibrées avec celles du secondaire », il se dit aujourd’hui prêt à discuter de mesures financières permettant de combler cette différence.
Les plus de 20 000 signatures déjà récoltées pour la pétition du SE-Unsa « L’Isoe des PE, c’est maintenant ! »  et les 8 500 cartes de vœux adressées en quelques jours au Président de la République témoignent de l’urgence de la situation et de l’impatience des personnels.

Alors que la mise en œuvre chaotique de la réforme des rythmes scolaires cristallise l’exaspération des enseignants qui ont encaissé déconsidération professionnelle et dégradation économique pendant 5 ans, il est plus que temps de leur adresser les signes tangibles du changement tant espéré. Le SE-Unsa sollicite duministre l’ouverture, sans tarder, d’indispensables discussions. Il y revendiquera l’obtention d’une indemnité de 100 euros mensuels et d’un ratio d’accès à la hors-classe offrant enfin à toutes et à tous de réelles perspectives de carrière.
Pour le SE-Unsa, le temps des personnels est venu ! Le « ministre des élèves » est aussi celui des enseignants. La priorité au primaire doit aussi se traduire par l’amélioration des conditions de vie des personnels.
 


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